Qui craque affleurant d’une infrangible banquise
Perçant, sa peau vert-pâle se dévoile, exquise,
Sur les neiges épanouie, fleur grelottante,
Des cimes, fille-moly, douce et larmoyante !
Du cratère d’un vieux volcan qui semble battre,
Se partage sa frange en ogive olivâtre,
Lissée par les sanglots cristallins d’un jour trouble.
Et s’entrelaçant comme un serpent d’Hermès, double,
La nymphe écarte sa corolle avec les ailes
S’ouvrant de son sternum en tussives flanelles.

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Tous les enchantements sont possibles, à chacun le sien, n'est-ce pas ?



J'ai aimé ce texte peu commun.

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

très joli antitode. IRIS

chacun son antidote , moi c'est aimer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oui, le Moly, auquel je fais référence, est la plante mystérieuse (souvent assimilée au perce-neige) qu'Hermès donna à Ulysse dans l'île de Circé pour résister au breuvage enivrant de la séductrice qui avait transformé ses guerriers en porcs.
L'Idéal ou l'ivresse de la lucidité...

Merci pour vos commentaires

Je trouve sa beau mais un peu court .