Tempêtes sur des chairs...
Tempêtes sur des chairs,
Ouragans infinis,
Ces cris qui nous libèrent
Et nous laissent sans vie,
Liés par nos liens sur terre,
Mais déjà là partis
Pour de grands univers
Où l'Amour est inscrit...
La furie de nos sens,
Nos étangs de licences
Et nos corps qui se cherchent
Au fond de ces silences,
Comme un peu de démence
S'empare de notre esprit,
C'est l'absolue absence
De toute retenue,
Nos deux corps qui se donnent
Te feraient là Madone
Et moi Homme perdu...
Jacques Hiers
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