Sujet extrêmement complexe que celui que tu soulèves, cher Ami.
Je suis d'accord sur le fait que les taxes sont très lourdes et deviennent insupportables, surtout aux plus petits budgets qui n'ont déjà souvent même pas assez pour mener une vie décente.....
Le premier gros problème qui se pose, c'est aussi que nous sommes sales sur Terre, et que nous la souillons gravement. Je peux faire ce constat sur toutes les plages, sur les sentiers de montagne, sur les trottoirs et sur l'herbe des jardins publics, même dans les bassins et fontaines de nos prestigieux jardins. Nous compromettons, sinon, notre avenir, certainement celui de nos enfants et de nos petits enfants pour satisfaire nos plaisirs égoïstes et notre besoin de puissance.Nous sommes asservis à un type de développement qui n'a pas d'issue raisonnable à terme, car nos réserves ne sont pas inépuisables. Une seul exemple: que penser de ces millers de tonnes de carburant partis en fumée et en CO2 inutiles dans les embouteillages de départ en vacances, ou encore comme chaque matin et chaque soir aux portes des grandes villes?
Chacun a le droit légitime de partir en vacances, je te l'accorde, mais en agissant ainsi, chacun compromet un petit peu plus ses vacances futures et celles de ses descendants.
Je ne parle pas du gaspillage effrayant dans l'alimentation et dans tous les biens consommables. Le contenu de nos poubelles a de quoi faire frémir quand on y réfléchit.
Le second gros problème est celui de qui doit payer. Le principe le plus logique est celui du pollueur-payeur. Il est loin d'être appliqué à la lettre, en particulier dans les pays en développement exploité par les multinationales, qui au prix d'un large graissage de patte des autorités pesant un poids infime dans leur budget, s'achètent la tranquillité de détruire et de dégrader en toute impunité. Il n'est pas appliqué à la lettre non plus par les grandes puissances émergentes qui n'ont que faire de la santé de leur habitants, préoccupés uniquement de leur position économique dans le monde: les exemples viennent facilement à l'esprit.
Le troisième, qui nous concerne directement, n'est pas le montant de la taxe qu'on nous ponctionne, mais l'usage qu'on en fait. Chacun se souvient de la fameuse vignette de la voiture qui était censée financer les vieux. On peut dire de même du lundi travaillé de la Pentecôte, et bien d'autres taxes. Gouvernants, que faites vous de notre argent ? Elus locaux, où passent réellement notre contribution au fonctionnement de la communauté? Que faites vous d'utile, et quelle est la part qui est gaspillée en pure perte ou en réalisations de prestige sans utilité réelle? Où est le pragmatisme et l'honnêteté dans la gestion de l'argent public. C'est une question de toutes les époques et adressée à tous les gouvernements et administrations, de quelque bord que ce soit.
Voilà les réflexions que m'a inspiré ton texte très intéressant et très agréable à lire.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)