Dans l’ombre xylotrupe au casque chamanique
Déployant son plumage en éventail teinté,
Oméga phénicien, se love, aigle du Graf,
Comme un ultime creuset en sa roue runique
Vibrant les nuances du prisme décomposé,
L’ouroboros cornu. Serpent dont Saint Olaf
Fit avaler l’alpha cruciforme à sa femme
Fidèle aux dieux de ses ancêtres, vit la flamme
Des songes anciens au fond de sa prunelle.
Le boa en sa boucle englobé s’ensorcèle.
Luth où s’avance la gueule télescopique
D’un requin-lutin, déployant son squelette,
S’emporte au delà de sa dimension physique,
La passion désespérée, pour soi se projette.

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Texte déconcertant qui mêle une recherche sémantique à des images peu conventionnelles .
Je ne crois pas avoir tout saisi...

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

Je connaissais de vue l'insecte mais pas de nom ! Xylotrupe ! Je dormirai moins bête (rires) Sibyllin en effet

Serpent dans l'oeil. ça doit faire mal. IRIS

Bonsoir Joel. Je me disais avant de lire ce texte que la poésie, parfois sinon souvent, joue avec la limite sémantique. Il n'est pas besoin de comprendre le sens de chaque mot pour en comprendre la substance. Il n'est que de se laisser porter par les mots, par les signifiants qui s'enchaînent les uns aux autres, pour apprécier la teneur du poème, sa tenue, sa profondeur.