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Pourfendre les âmes rebelles de l'ombre
Injecter mes yeux de lances couleur sombre,
Éteindre les incendies des noces rouges
Les geysers de la folie au fond d'un bouge
Amour payé à des filles de petite vertu
Au brûlot de mon esprit geint ce dévêtu
Cette face cachée de mon antre absolue
Infini vide cosmique de mœurs dissolus,
Jeter encore des maux aux cimes cérébrales
Endormir tout le mal enfoui colonne vertébrale
De mon sang mauvais pâture immonde
Native de mes gênes au abois entre mondes,
D'un coté la blancheur des anges immaculés
De l'autre la tâche déchues des enfants maculés
Ai-je crié au travers de mes orbites de cristal
A dieu de foudroyer mon cœur de cannibale ?
Irrésolu de justice explorateur de l'homme
Je cristallise le verre d'opaline dans un somme,
Lumière à l'optique stellaire d'un foyer divergent
La douleur hurlante ivre d'alcool astringent
Breuvage divin de vendanges tardives spirituelles
Oublier les ondes de souffrance des rituels,
Quotidiens solitaires sur les quais des capitoles
En lettres capitales briser le destin de bristol
Assigner les saints à témoins de la vague noire
Où je nage divaguant errance du désespoir,
Pendu aux lianes de la schizophrénie latente
J'invente en équilibre de l'amour belle infante,
Pourfendre les âmes rebelles de l'ombre
Injecter mes yeux de lances couleur sombre.
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Oubli, vaincre l'addiction.