Suie parallèle.
Pour un soir, tête par terre,
Mon cendrier, pleine lumière,
Oui, je ne pensais qu' Ã vous.
Pour un vers, le poète crie l'absurde
Car rien n' est d'une grande importance
Je n'est que mes aptitudes,
La parano et mes solitudes.
La baraque de mes amours s'enfuient
Sur deux sols pieds goudronnés,
J'ai ma présence et mon ennuie,
Je t'aime ma douce ennemie.
Car sur ma couronne d'argile
Tu crache tes serpents noirs,
Ta bile, ton fleuve,ton exil,
Je ne sais si je peux y croire.
Croire en quoi, je n'en sais rien,
Tu t'es pendue pour un con
Moi qui t' offris ton destin,
T'as preféré trainée au fond.
Alors quand je pense à toi
Je ne vois plus que la folie,
Le rêve, la pluie et la nuit,
Mais je me meurs comme un roi.
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