Plage d'antanLe vent s'est apaisé, les vagues se sont tues,
Et la mer étalée s'endort sur la bonace,
La mouette d'argent, le goéland qui passe
Brassent l'air iodé à pesantes battues.
Le soleil disparait sous l'horizon pentu
D'où le sable infini coule comme une trace,
Fine empreinte du temps qu'un friselis efface
Dans l'immense douceur où le soir s'est perdu.
Tout là -bas, les pieds nus, marchant sur le rivage,
Ils venaient tous les deux, le long de cette plage,
En se tenant la main, ils regardaient la mer.
Ils regardaient les cieux, ils regardaient la dune,
Ils souriaient des yeux... Hélas ! C'était hier !
Et mon coeur se souvient du chant de la lagune...
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)