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L’univers rode dans nos yeux ébahis,
Lumière par des spectres assaillis.
Passé le seuil subluminique de nos rétines,
Des kaléidoscopes jaillissent sous l’utérine
Vallées de nos délires d’homme ivre
Visions d’épices et de chants libres.
Il joue de la guitare en free style,
Le feu de la drogue aux saveurs d’éthyle
DĂ©tache ses doigts des cordes au vent
Arpèges distillé au biseau de l’évent.
Le relief de l’horizon bariolé des couleurs
De l’apocalypse arrose l’horloge des heures.
Le ciel glisse comme un ange papillon,
Vers l’obscurité étamines d’or vermillon,
La mer roule sur les galets ses gémissements,
Il joue enfant enveloppé de frémissements.
La braise déploie ses ombres sur le sable,
Crépitant le bois d’un tempo passable.
Le feu ronge son âme en crescendos suaves
Elle danse de sa jupe et volants esclaves,
Chanterelles claquent en accords plissés
Le monde s’envole en rythmes métissés,
Blanches et noires enfin liées d’un bleu de lune
Symbiose universelle portée d’un poids d’enclume.
Perception alors du cri unique du cœur,
Elan vibrant de la communion au bonheur.
Je suis un, tu es tout.
Viens prendre mon corps pauvre et seul,
Viens Ă©tendre ton aura sur mon blanc linceul.
Je suis un, tu es tout.
Le temps résonne d’un Pink flamboyant.
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Oubli, vaincre l'addiction.