Dans le cosmos, son corps, une masse souffrante,
gravite autour de trous noirs et de vides blancs,
embrasse des ombrées formes, des avenantes ;
l’important : qu’elles le mènent hors du néant.

Alors, quand un quidam apporte une planète
accessible en clins d’œil parsemés d’étoilés,
elle se dit qu’il y a, là, peut-être fête :
ses poches, qu’il faudrait lui faire de plus près.

Elle y voit des couchers de soleil et des billes,
dans des bouillonnements, cratères de volcans,
comme en un verre quand quelques bulles pétillent
et qu’il est encor temps d’être un petit enfant…

Et ne voir que cela, que les brillants du globe
quand le glauque et l’indifférence ou bien l’ennui
phagocytent l’étoile, quand les mots qu’ils englobent
ont des relents de mort, de vie mise en oubli.

Elle a peur, elle a froid ; à l’homme de passage,
l’avionneur de papier, le glaneur d’épillets,
elle quémande des arcs-en-ciel, en messages,
pour parer l’important, l’invisible, à rêver…

j'aime beaucoup!!

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un poème sortant de l'ordinaire. IRIS

une belle lecture

spécial, bravo

Plaisante et instructive lecture !
Amitiés - Gilda

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