Et de m’assoupir à toujours
par sa dose létale.
Injecter à l’amour
en gravure sur la dalle/
Compagnon d’herbes fol…
décorant ma demeure,
envahie mon linceul
et ce christ pleureur /
Dissous d’éternité
en mémoire des vivant
En bouquet me faner
au devenir encombrant/
Pour une triste journée
me ramener au présent
d’un novembre glacé
et de vos pas traînant /
Sur mon ventre poser
Satanées chrysanthèmes
Hypocrites, surannées
aux odeurs d’anathème /
Faites place au néant
Ou l’impur n’a de mise
Le repos est régent
et le temps pas d’emprise/
Toi oh! ma veuve vestale…
au laborieux « sacrifie »
en devoir d’ôter ce voile
porté comme crucifix/
À l’autre coté du miroir
marche vers ton encore jeunesse
Sans feindre les espoirs
en pensées qui me blesse
La mort invoque l’oubli
À la feuille d’automne
de son arbre endormi
sans remords s’abandonne
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poetiseur