la mer verse des larmes de sang
la pluie déviée par des bourrasque de vent
claque violemment sur l 'océan
qui remue comme jamais auparavant.
le commencement de la nuit
enveloppe peu peu les débris
des corps dispersés
flottent sur l'eau déchainée.
ils étaient partis la veille
juste aprés un semblant de sommeil
le visage à peine caché
par des tissus mal confectionnés.
le soleil au loin traine sa misére
l'orage déclare sa colére
les éclairs illuminent la mer
l'atmosphére manque d'air.
l'embarcation commence à etre balloté
les vagues s'amusent d'elle comme un jouet
l'écume de sa grisatre bave
l'encercle comme une entrave.
trop serrés pour pouvoir trembler
comme des enfants appeurés
ils savaient déja que l'océan dicterait sa loi
et que personne ne reviendrait de leur chemin de croix.
des cris puis soudainement plus rien
l'océan était redevenu serein
quand apparut le soleil au loin
qui derriére les nuages avait été le seul témoin.
lionel lignon le 14 aout 2011
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