Faut-il être associée
A un nom, Ã un nez
Ou une couleur de peau
Quelque soit l'préjugé ?
Non....
Nous ne sommes pas un troupeau
D'animaux bien sevrés,
Mais des êtres pensant
A une forme d’amitié.
A une forme de beau,
Qui née de nos idées,
Il n'y a rien autour de nous
Qui n'vient pas d’une pensée.
Que ce soit une maison,
Que ce soit un bateau,
Et que dire d'un bébé,
C'est ça l'humanité !!!
Faut il un gros avion
Où peser des millions,
Juste pour partager
Ce que l'on aime créer ?
Moi j'ai choisi d'écrire,
C'est moins lourd qu’un château
Et ça permet de traduire
Mes rêves dans des mots.
Les emporter partout
Sans cour à entretenir
Ou gadgets féodaux
Pour mieux nous asservir.
C'est cette voie du cœur
Qui ne sait pas l'orthographe,
Et signe avec bonheur
Ses plus beaux autographes.
Faut-il s'excuser
Ou bien se déguiser
Juste pour dire bonjour
Sans se faire ramasser ?
Je n'en suis pas certain,
J'en suis même convaincu
A condition de prendre soin
D'éviter les faux culs.
Il suffit que l'on suive
Une certaine forme d'onde,
Et si on sent un leurre?
C'est pas la bonne longueur.
Et si l'on sent l'amour
Dans ce que l'on veut offrir
Même si c'est un "bonjour"
Il n'y a pas lieu d'en mourir.
Faut-il rien déranger
Ou bien se la fermer
De peur d'être condamné
Par trop de sincérité ?
Pas celle qui dit qu'on doit
Au nom d'un Dieu bafoué... non
Mais celle que Dieu donna ...
Aux âmes... la dignité
Il n'y a pas un humain
Qui n'ait pas fait de bévue,
Mais il y a plus d'un chemin
Pour lui rendre sa vertu.
Et lorsqu’on y travaille
Parce qu'on ne peut qu'y arriver
Ça vaut toutes les médailles
Dont on peut se passer.
Faut-il s'amidonner
Pour se faire admirer ?
Je pense qu'Ã vouloir aimer
On risque d'être aimé.
D'une simple vérité
Qui est universelle
Pas celle qu'on dit qui est,
Non ...
Celle qui EST parce que belle,
Comme... Un sourire, une rose,
Un baiser qui repose,
Un enfant et sa prose,
Un Être... c'est quelque chose!!!
Et s’il y en a certains
Qui dans mes mots ont vu,
Faut-il que l'on me pende
De bien avoir vécu ?
----------------
Il faut se méfier des ingénieurs, ça commence par la machine à coudre, ça finit par la bombe atomique.
Marcel Pagnol