Il est fini le temps des laudanums framboises,
Rose aigri du sang dans nos humeurs grivoises
Tu marches en ailleurs dans l’ultime pénombre
Des scorpions bruns veilleurs. Egaré dans les ombres
Des tulipes en fleur aux dents anthropophages,
Tu attends les heures, espoir d’un nouvel âge…

Mais les sibylles bleues ont tuées notre soleil…
Mystères vénéneux, transparences vermeilles
Sont les armes blanches des nécromanciens verts
Perdus dans les branches des foules de l’hiver…
Titubante folle, la vie fait son voyage
Dans les nécropoles, espoir d’un nouvel âge…

Nos montres s’effritent et nos aguilles hurlent
Les monstres en fuite, au soir, se dissimulent
Leurs crocs durs en ciguë tuent les immaculés…
Ta peur est ambiguë, dans quel sens avancé
Néant de lumières au bout des rues sages
Rechercher la terre, espoir d’un nouvel âge…

Stupides arcs-en-ciel de notre vanité
Sans vue au bout du ciel plus d'immortalité…
Les squelettes idiomes écrivent le passé
De la mort des hommes aux vestes engoncées..
On se gave de merde paré au décollage…
J’ai plus rien à perdre, espoir d’un nouvel âge…

Depuis l'époque de Merveilleux poèmes, ta plume a changé mais elle ne s'agite toujours pas pour ne rien dire

amicalement
TF

Merci pour cette belle envolée
amitiés

Un texte flamboyant comme tu nous en proposes souvent !
Bien à toi,
Ortiaz

Merci cordialement à tous les trois