Sur les pas de Ronsard


Au jeu d’une bougie dont la flamme chancelle
Regardant nos photos d’hier ou bien avant
Dans tes yeux ma mie je vois luire l’étincelle
D’un relent du plaisir quand nous étions amants.

Nous sommes allongés dans une balancelle
Eclairée seulement par un soleil couchant
Faisant apparaître sous tes belles dentelles
Ce sublime corps qui me faisait l’aimer tant.

Aujourd’hui près de toi assis sur une chaise
C’est plutôt en tremblant que je me sens à l’aise
Quand ma main caresse doucement tes cheveux

Hélas devenus gris, ils ont suivi tes rides
Dans ce temps qui s’en va vers une fin stupide
Mais d’être à ton coté, je suis toujours heureux.


Chibani

s'appellerait-elle Marie?
un sonnet plaisant qui se laisse dévorer volontiers^^

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un sonnet d'une plume de talent
l'amour dévoile ses tendres sentiments
il traverse les saisons, nulle lassitude
Sa force chaque jour , est certitude..

j'aime cet hommage à un grand auteur
RONSARD..

amitiés CHIBANI .Guy bon lundi

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Je mets mes pas dans les pas de Ronsard......
Et rien à ajouter, je serais en retard

merci de ces couplets


Parceval

L'amour a bien des facettes.

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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)

Bonheur, amour, l'âge n'existe pas pour les âmes tendres...
Bravo Chibani...

Sensibilité et tendresse, j'aime cette plume délicate
Toute mon amitié

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EvE-LyNe

Très beau sonnet bien structuré qui parle de relent poétique
Sous le mélange de rimes plurielles et singulières avec un problème de métrique.Citation :

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D’un/ re/lent/ du/ plai/sir /quand/ nous/ é/ti/ons/ a/mants./ 13 pieds mon cher ca/va/li/er.
Il faut apprendre à compter.
Amicalement Lisamonalisa

"Au jeu d’une bougie dont la flamme chancelle
Regardant nos photos d’hier ou bien avant
Dans tes yeux ma mie je vois luire l’étincelle
D’un relent du plaisir quand nous étions amants.

Nous sommes allongés dans une balancelle
Eclairée seulement par un soleil couchant
Faisant apparaître sous tes belles dentelles
Ce sublime corps qui me faisait l’aimer tant.

Aujourd’hui près de toi assis sur une chaise
C’est plutôt en tremblant que je me sens à l’aise
Quand ma main caresse doucement tes cheveux

Hélas devenus gris, ils ont suivi tes rides
Dans ce temps qui s’en va vers une fin stupide
Mais d’être à ton coté, je suis toujours heureux. "

Citation :

Je t'ai répondu en MP mais c'est resté lettre morte.
Je veux bien apprendre à compter mais arrivé à mon âge, j'ai pourtant l'impression que je sais le faire.

Je te disais qu'il y a 2 méthodes sur les mots en ion. Certains les comptent en 2 pieds et d'autres, la grande majorité en 1 seul, ce qui est mon cas.
Même si un fion est partagé en deux, avec un seul pied on peut lui botter le derrière. Donc je persiste et signe.

Amicalement. Chibani
PS. Mais tu as fait fort pour ton premier commentaire.

Joli, l'histoire du fion !!
Sinon j'ai beaucoup aimé ton poème, une belle émotion de tendresse et de bonheur qui perdure avec l'âge...

Tendre et émouvant ce beau sonnet à l'écriture fluide et qui se lit sans accroc .Aucune envie de commenter la forme. Je ne retiens que la charge émotionnelle que dégage cet écrit.
Merci pour ce beau et touchant partage
Amitiés
Khadija

Bonjour Chibai, un fort beau sonnet pour nous dire avec une grande tendresse que le temps ne peut rien contre elle.
Merci pour ce profond et beau poème.
Capricorne

Citation :

Je ne peux pas lui donner de prénom car je laisse à chacune ici le libre choix de s'identifier ou pas.
Merci Ratatouille. Dévoré par un maître-queue, je n'en attendais pas autant

Amicalement. Chibani