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     "LE PALAIS ARGENTe"
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Expéditeur Conversation
idyllik
Envoyé le :  22/8/2011 13:44
Plume d'argent
Inscrit le: 23/7/2011
De:
Envois: 230
"LE PALAIS ARGENTe"
Tel une poussière aspirée,
Sous le déroulement du tapis rouge de ton palais d’argent,
Tel une couronne de sentiments se posant majestueusement,
Sur la carie de cet amour affecté par le néant
Tel un courant d’air s’infiltrant,
Sous les portes fermées de ton cœur, gouffre de néant
Tel un rayon de soleil, luisant
Sous les fenĂŞtres que sont tes yeux parfois vitreux malheureusement,
Tel un fleuve de bons moments s’écoulant
Sous cette cascade de bonheur pas assez glissant
Tel de l’argile, se modelant facilement sans peine
Au creux de ton âme porcelaine
Tel un grain de caféine, dissout
Dans cette énorme verre rouge d’opium ankylosant
Pour faire monter l’adrénaline de cette langue de bois, dormant
Tel une bulle senteur maternelle, s’échappant
De ce jacuzzi de salive brûlant
Et t’enfermant par la dilatation des sentiments dans ce cocon d’amour
Pour faire respirer ton cœur d’un parfum de maternité à chaque instant
Tel une aiguille du temps brodant,
Par le rallongement du fil des jours,
Cette toile protectrice Ă  chaque instant.


Tel un souffle d’oxygène,
Faisant résonner cette cloche suspendue à cette voûte de chair reluisante
Jusqu’à ton cœur suffoquant, dans l’asphyxie d’un d’amour manquant
Telle une chaîne en fer, se soudant par les maillons de nos souvenirs d’adolescents
Et qui t’attaches, prisonnière de ton passé à chaque instant.

Tel un accordement de notes musicales pleines de gaieté s’agrippants
Sous les crochets de ta feuille rouge déjà réglée comme du papier à musique certainement
Pour faire jouer à ton orgue de barbarie, un aire de gaieté
Ou un hymne à l’amour plus vivant !

Tel une symphonie d’amour sortant,
Grâce à la manivelle rouge de ton orgue de barbarie, de la routine ces derniers temps
Pour lui faire jouer autre chose que des airs de tristesse
Trop longtemps répétitifs et lassants.

Tel de l’hélium, gonflant
Ce ballon qu’est ton cœur, lourd de malheur,
Tel de l’hélium, gonflant
Ce ballon qu’est ton cœur, si léger en bonheur
Pour le faire s’envoler loin au pays imaginaire de Peter Pan
Tel du plomb dans l’aile, de l’effet papillon.

Et Que se soit la fête au palais d’argent,
Que les ballons que sont nos cœurs s’envolent loin au pays imaginaire de Peter Pan,
Que ce tapis rouge, cascade de bonheur, ne cesse d’être glissant,
Que les bulles, senteurs maternelles, n’éclatent jamais au contact des aiguilles du temps,
Que les bulles de salives inondent ce palais d’un parfum de bonheur,
Que les manivelles rouges de ces orgues Ă  barbarie
Jouent inlassablement ces airs de joie, sans arrĂŞt,
Car on ne se lasse jamais de la routine des bons moments
Que les dunes sablières ne s’envolent pas sous ces rafales de vent,
De révolte de mauvais temps,
Que la fontaine de plaisir inonde le palais et coule par abondance,
Tel un tapis rouge,
Qui a pris la poussière du désintéressement
Tel le boulet de nos peines s’enchaînant
Au pied de notre avenir ensevelit sous les ruines des bons moments,
Tel le balai rouge des révélations,
Pour essayer de tout dépoussiérer parmi les toiles de notre isolement,
Tel le fouet qui martyrise mon cœur,
Que semble être le tien si affûté
Tel un miroir en Ă©clat de vers scintillants
Reflétant les réciprocités, réverbération des haines d’hier
Tel du calcaire se fossilisant,
Au creux de mon cœur désormais de pierre
Tel un vers de morphine,
Dans ce grain de caféine.
Tel un barrage de sentiments,
Qui ne laisse plus s’écouler cette cascade du bonheur,
Tel du ciment Ă©difiant
Ces murs du silence qui se bâtissent devant moi, certainement

Tel un accordement d’incompatibilité de notes de musique, jouées inlassablement,
Désormais par la manivelle rouge de mon orgue de barbarie se répétant
Telle une aiguille du temps,
Qui a perforé ce ballon qu’est mon cœur, lourd de malheur,
Qui a perforé ses bulles senteurs maternelles
Telle une plume dans l’aile de l’effet papillon.


Tel du plomb dans l’aile, de mon cœur ballon,
Qui m’empêche de m’envoler loin au pays imaginaire de Peter- pan






Le palais n’est plus en fête,
Les ballons sont troués par l’aiguille du temps
Mais s’envolent vers l’horizon du chagrin,
Les bulles senteurs maternelles ont éclaté également.
La chaîne des souvenirs a rouillé sous ce fleuve de mauvais moments
Tout a été agrippé sur ces tapis rouges
Les toiles de l’isolement, les poussières du désintéressement,
Tout a été balayé par ces tapis rouges.
Les grains de caféine,
Qui font monter l’adrénaline, même de nos cœurs suffocants,
Les bulles senteurs maternelles
Qui nous emprisonnent dans un parfum de protection Ă  chaque instant.


Le sultan a perdu sa couronne de sentiments,
Souffre d’une terrible carie sentimentale, certainement
Il n’a plus les moyens de se payer une esclave d’amour
Plus aucune servante n’est décidée à lui amener ce maudit verre de caféine,
Car le sultan est désormais le seul esclave de ce palais bourré de morphine,
Car le sultan et si victime du fouet rouge de la réalité
Qui affaisse la voûte charnelle
Dessinée par son dos de plus en plus courbé,
Et il a la gueule au bois dormant,
Il est prisonnier du boulet de son passé
Qui traîne au pied de son avenir,
L’empêchant de s’avancer certainement.
Il est prisonnier par cette chaîne de souvenirs.
Même rouillés, les maillons n’arrivent pas à se briser,
Il a coupé par abstinence
La fontaine de la jouissance
Qui ne jaillissait plus par abondance
Dans ce palais argenté
Il voudrait bien s’échapper sous son tapis volant mais trop tard…


Le palais est détruit, les tapis se sont déchirés,
Sous cette cascade de malheurs
Le sultan s’est endormi profondément
Car les manivelles rouges
De ces orgues de barbarie
N’ont pas arrêté de lui jouer
Ses vers bourrés de morphine malheureusement
Et quand celui-ci se réveille
Ils n’arrêtent pas de lui jouer ses airs de tristesse
Qui ouvrent le robinet névralgique de
Cette fontaine de pleurs qu’il est, et qui jaillit par abondance.
Ce robinet nerveux
Qu’il n’arrive pas à fermer même par persévérance
Inondant son palais de caféine de vers et d’outrance,
De fouets, de remontrances.

Le palais est détruit, les tapis se sont déchirés,
Car les balais ont trop forcé, trop voulut dépoussiérer
Les résidus de la terrible réalité.
Il ne reste plus qu’une ruine de sentiments
Au revoir Peter Pan
Le sultan est devenu prisonnier
Prisonnier de cette ruine de sentiments.


anonyme
Envoyé le :  22/8/2011 14:18
Re: "LE PALAIS ARGENTe"
Pauvre sultan désargenté. Loll. IRIS
idyllik
Envoyé le :  22/8/2011 20:41
Plume d'argent
Inscrit le: 23/7/2011
De:
Envois: 230
Re: "LE PALAIS ARGENTe"
oui chere Iris ET J ESPERE LE SULTAN VA REFAIRE FORTUNE ET REBATtIR UN BEAU PALAIS D'AMOuR bonne soirre bien amicalement
AngeDemon
Envoyé le :  23/8/2011 7:28
Plume d'or
Inscrit le: 7/5/2011
De:
Envois: 1943
Re: "LE PALAIS ARGENTe"
Pauvre Sultan....un véritable régal cette lecture, merci beaucoup.

Sandrine
idyllik
Envoyé le :  23/8/2011 15:54
Plume d'argent
Inscrit le: 23/7/2011
De:
Envois: 230
Re: "LE PALAIS ARGENTe"
merci chere Sandrine c'est grace a des lecture comme la vore que j'arrive a poursuivre l'Ă©dification du palais de mon ecriture ....aussi salvatrice qu'elle soit merci beaucoup j'espere encore faire mieux la prochaine fois je n'ecvris pas pour moi pour les lecteurs et lectrices dont j'ai l'honneur que vous faite partie
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