Loin, dans l'espace de l'infini néant
Qui se bouscule derrière des miroirs vitrés
Le coeur de l'humanité n'est qu'un passant
Qui se cogne dans les confins d'un futur violé
Il est le voyeur de génocides perpétuels
Dans ce monde de carnage immorales
Son affliction est un calvaire éternel
Un cancer malicieux qui s'étale
Dépeuplé de son rituel de bel amour
Le coeur de l'humanité s'enfouit en perfidité
Interstellaire cortège parmi des vautours
Il se morfond dans des abysses de stérilité
Anathème chétif de ses lourdes souffrances
Il s'apprête à offrir une nouvelle conscience
Mais, l'univers sera t-il sa douce délivrance?
Ou, simplement le dernier souffle de l'errance