Grains d’amour
Je marchais sur les chemins perdus de soleil
Et j’avais mon amour la langueur du monde au cœur .
J’allais léger et pesant comme astéroïde en chute .
Je frissonnais au parfum des giroflées , au chant de la fauvette
Et pourtant je suffoquais à cette angoisse :
Est-il mieux d’être que de ne pas être ?
Et poussière de cosmos en soubresauts , j’attendais
La réponse qui ne vint jamais !
Pourquoi tout serait mieux que rien ?
Vaste chimie en goguette , mon cerveau s’engluait
Au souffle du non savoir .
Sous le ciel azuré , sur les pierres blanches j’ai trouvé .
Aimer à perdre l’espace et le temps mais aimer
Nous sommes grains d’amour plus géants
Qu’univers élastique et que brasiers d’étoiles .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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