A son approche, j'étais vert céladon,
Elle avançait, en déhanchement, étayée
Par des jambes, de bas, enveloppées,
Esquissées et parées de hauts talons,
Teint hâlé, échine altière, le regard provocateur,
Robe doucement fendue sur le dessin de ses rondeurs,
Coulisse de suggestions d'Almodovar,
Blâmable, comme Orphée, je la regardais blafard.
Elle était belle, comme Esméralda,
Dans sa mise, vermillon, épaules dénudées,
Hanches d'une large écharpe ceinturées,
Elle errait, avec formes, embellie comme un ara.
Ses longs cheveux, noirs, brillants, et chassés,
Sur une poitrine défiante par son décolleté,
Charme et atticisme digne d'une nymphe sacrée,
Que j'évoque, de dilection, pour cette abusée,
Oubliée, dans ce monde perdu et dévoyé,
Cette incartade pharisaïque et magique,
Fantasme idyllique et chimérique
Dilemme de talons et d'aiguilles,
Qui dardent une vie, emplie d'utopies,
Dans une société vorace et grimée d'hypocrisie.
Antoine
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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