La brise attise
À sa guise
La braise
Prend ses aises
Devient brasier
Langues rougeoyantes
Dévorent indécentes.
En toi les mots se coulent
Et doucement déroulent
Tapis les vieux fantômes
Prennent forme.
Fille du vent, du temps qui s’envole
Prête ta peau au frisson qui l’affole
Ta bouche gémit un oui inaudible
Ton corps se tend sous une main invisible
Histoire sans paroles
Où les êtres se frôlent
Sans page à tourner.
gigi
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aimer les autres pour ce qu'ils devraient être
non pour ce qu'ils sont...