Abandonné de tous, il allait son chemin
Cœur en quête d’amour, le corps titubant, ivre.
Je veux quitter ce monde où je n’ai pas su vivre
Disait-il malheureux au miroir du matin !
Il avait beau hurler, le tain restait de glace.
Sans même lui répondre où un geste apaisant
Non ! Rien et pour mépris, un silence pesant
Figé dans son dédain d’insipide surface !
Le miroir est cruel qui reflète le vrai
Pose son regard froid sans nulle complaisance
Sur celui qui attend, voyageur en partance
Pour un rêve mirage et reste sur le quai.
Mais s’estompent les feux d’une existence aride.
Il a rangé son rêve au fond d’un vieux tiroir.
Un jour, il brisera le verre du miroir
Afin de mettre un terme, un point final au vide !
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villerme.jeanpaul@neuf.fr
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