Je me suis souvent demandé
Où tu pouvais bien te cacher
Quelle était donc ta couleur
Tu sortais de ton antre à quelle heure
Je t'ai cherché sur bien des continents
Naviguant toutes voiles dehors sur tous les océans
Je n'avais qu'un seul but, qu'une idée
C'était de pouvoir un jour te trouver
Souvent j'ai pensé t'apercevoir
Dans le soleil clair d'un regard
Mais comme je n'étais pas sûr de mon jugement
Je laissais toujours ma question en suspens
Et puis j'en suis arrivée à la conclusion
Que pour pouvoir entendre ta chanson
Il suffisait simplement d'aimer la vie
D'y puiser ton eau comme dans un puits
L'on peut bien vivre à cent à l'heure
On reste aveugle, si l'on n'ouvre pas son coeur
Car jamais les plus grandes richesses
Ne remplaceront un seul instant de tendresse