Comme chaque matin de décembre, il fait toujours nuit chez la femme abimée.

Il aura suffit d'un instant, pour basculer éternellement de l'autre coté du miroir.

Toi qui étais belle et fière, tu vas maintenant etre de ceux qui agonisent de désespoir.

Ou que tu ailles, quoi que tu fasses, tu porteras sur ton visage la guerre comme une arme de paix.



Cette grossière cicatrice sur la poupée défectuesuse qu'on jette sur les toits,

Est-ce la vie ou la mort? Le passé ou l'avenir? Pourquoi te brule t-elle toi?

Toi la poupée fragile à qui la guerre s'est confiée pour te reveler femme,

Hélas, tu étais faible. L'exaltation est devenue pitié et l'illusion n'est plus qu'une larme.



Et, par ce matin mélancolique de pleine nuit, il y a quelque chose de terrifiant qui me force à penser à toi.

Comme par ce matin mélancolique de pleine nuit, toi tu es forcé de penser à la mort.

Car si la guerre témoigne encore sur ton visage, lui broie ton image du monde, et de l'aurore.

Et dans cet ultime soupir tapi dans l'ombre, je me souviendrais du temps qui s'arrete dans tes cendres de foi.

Comme un tableau de Dali c'est un joli pème poète même si le thème est triste mais n'y a-t-il pas de la beauté dans la laideur même ! merci

Je vous remercie. Les thémes les plus douloureux sont pour moi les plus beaux sujets d'écriture. Il y a moins de choses à dire, à écrire sur le bonheur. Le malheur est vaste, profond, et singulier à chacun.

fort triste poeme que j'ai fort apprécier touche pour cette fleur que normalement que ne devrai jamais abimée

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l'amour est une fleur. Il faut prendre soin d'elle pour quelle fleurisse et donne son parfum.

Bonjour Dali. C'est fort touchant. Merci du partage
Mes amitiés

Merci de me lire!