Je foulais de mes pieds lourds le sable du désert,
Traversant les dunes mouvantes.
Le soleil, haut dans les cieux, brulait mon front.
Mon large foulard entourant ma tête,
Je continuais d'avancer, mon bâton à la main.
Tantôt des mirages, tantôt des illusions,
Je ne me fiais ni à mes yeux ni à mes oreilles.
Je scrutais l'odeur de l'eau, celle des palmiers.
Je flairais les bêtes, je traquais les nomades
Qui, je le savais, me mèneraient à destination.
Enfin je la vie, aussi grande que dans mes songes,
Aussi belle que l'on me l'a décrite.
C'était mon paradis, c'était mon salut,
Elle était celle que j'attendais depuis si longtemps.
Eau cristalline à mes pieds,
Chlorophylle dans l'air.
Rires d'enfants courant sur la berge,
Grognement des dromadaires sur l'herbe.
Ô toi, ma belle oasis,
Que de sourires se sont affichés
À ta simple pensée.
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Helo