Je calfreute mon coeur, je l'emmure.
Je le protège d'une armure.
Je garde à l'abri, mes trésors,
Dans ma forêt, mon château-fort.

Je cherche la riche solitude,
Où je cerne mes habitudes.
Moi-même, cause de moi-même,
Je m'impose le carême.

Au pied des arbres, je me cache,
Mon âme faible, je cravache.
J'implore les dieux et les démons,
Les gargouilles et les grands dragons.

S'éclate mon coeur révolté,
En insultes justifiées.
J'accuse les maîtres créateurs,
D'agir en vils persécuteurs.

Je supplie la déesse-mère,
D'éloigner le calice amer.
Mon âme ne veut plus supporter,
Cette hypocrite complicité.

Je prends à témoin les arbres,
À l'écorce dûre comme marbre.
Les feuilles tremblent d'amitié,
Sur les branches, assises les fées.

Une trouée de lumière,
Éclaire les géants millénaires.
Une myriade de rayons,
Mûrissent les jeunes bourgeons.

Les fleurs, fraîchement écloses,
Parfument d'effluves de roses,
Ma douce forêt, mon château-fort,
Sur la bruyère, un loup s'endort.

Des notes d'antique clavecin,
Invitent l'âme aux sons divins.
Demain, un juste matriarcat,
Créera un monde, plus délicat.....

c'est magnifique ma chère rosie!
on ressent bien cette colère et l'éspoir que tout va changer!
j'ai beaucoup aimé.
te lire est un plaisir!amitiés

----------------
vivre malgré tout c'est ce qui compte!

je sens cette créativité au-dela de la montange
très ebouissante poèsie à la sainte colère
bravos mind ou rosie si je me trompe pas

----------------
Banni pour plagiat !

hihi les dieux n'ont qu'a bien se tenir...

bravo c'est de la colère bien envoyée!!!

----------------
ptitBrune