Je vole vers un monde de culture lointaine
Tout prêt de l’origine même de l’histoire
Vers un monde aujourd’hui refoulé par la haine
Où l’on imagine des fous et des femmes en noir
Je vole, vers un monde où la guerre était présente
Là ou tant de vies ont été brisées par des larmes
Là où la croyance semble être opprimante
Là où l’on voit encore des enfants et leurs armes
Alors que tant d’hommes, femmes et petits
Voudraient sortir de solitude et incompréhension
D’autres ici craignent même leurs idées, leurs dits
Ils craignent l’ignorance en oubliant leurs raisons
Pauvres victimes d’ignare inconscience
Gouvernés par des hommes aux vouloirs obscurs
Pauvres être humains, qui s’ouvriraient à d’autres sciences
Si on n’avait pas bâti pour eux des obstacles et des murs
Je vole vers le monde de la bien ancienne Perse
Nos ancêtres oubliés, nos savoirs commencés
Je vole vers eux, oubliant les calomnies que l’on verse
Et je reviendrai grandi, sans barrières insensées.
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Luka
