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Une ombre immense dans l’âme éteinte,
Berceau d’illusions, le diable enfante la nuit,
Des flambeaux de douleur à cette enfance peinte,
Des pleurs en échos à l’eau du monde sans un bruit.
La lune rousse, azurant d’une onde brune,
Titan néfaste filtrant les cieux endoloris…
Je crie sans fond dans un puits roulé par l’écume,
Alors les dieux, en clémence infinie, m’ont souris…
Une ombre immense dans mon cœur sans teint,
Une fresque indolore comme astreint,
Que retentissent nos aïeux, chants de prières.
Orgueil sur le feu, rejeter Lucifer,
Un futur ou un passé au passant surgissant,
Une ombre à la lumière m’assourdissant.
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Oubli, vaincre l'addiction.