De l'âge des cavernes à l'âge de pierre...Poème dédié aux banlieues européennes.
Je ne cesse de penser depuis plus d'une décennie
A l'évolution grégaire de nos cavernes reproduites
Dans lesquelles loin des terres en tribus réunis
Nous agitons nos drapeaux que nos couleurs induites
Imposent à nos déraisons, imitant les oiseaux
Nous posant ici et là au gré de nos humeurs,
Pétrissant en fourmilières géantes nos cités haut
Dans lesquelles nos libertés se heurtent aux leurres
De nos égos vacillants où règnent les félonies
Les plus ardentes, où nos peurs s'affrontent, en nos suites
D'erreurs se fondent, dans lesquelles se morfondent
Les enfants, les femmes et les hommes déçues
De ne pas avoir vu l'horizon, pleurent, sondent
Le fond de leurs âmes, la tête penchée, perdus
Dans leurs pensées, errant à la recherche d'un ailleurs,
Assis sur leurs postérieurs, le visage enfoui dans leurs mains
Impuissantes, cherchant le chemin du bonheur
Dans d'impossibles lendemains, leurs larmes gouttant, saints,
Le macadam, leurs cranes dégarnis, leurs forces
Abandonnées, désespérés, leurs yeux dans l'obscurité
Cherchant l'oubli, en une perdition, pleurant sous l'écorce
De leurs vies désolées, prostrés, chassés par notre humanité
Bien pensante, le coeur vacillant ; leurs enfants molestés,
Protestant contre leur condition désoeuvrée le courroux
De leurs épouses acculées, maugréant puis enragés,
Se levant pour aller chercher contre leurs efforts le sou
Qu'il manquera dans leur panier, quêtant au supermarché
Les produits à petits prix, harassés, haranguant leurs enfants
Quand ils ne sont point trop fatigué, les exhortant à travailler
Mieux, plus en leurs classes, leur expliquant leurs tourments,
Leurs déceptions de ne pas avoir su (pu) étudier, allant
Se perdre dans la tourmente des discussions libératrices
Du Café, quelques menues monnaies en poche, revenant
Ivre au foyer et se couchant saoul, réveillant l'actrice
De leurs vies, contre querelles obtenant quelques maladresses,
Ö, sagesses, tel est ce temps, tel est ce siècle
Pour lequel tant de civilisations ont oeuvré sous l'allégresse
De leur foi en l'avenir, à l'élévation de notre humanité, ô, cénacle
Tu sembles ignorer ces différences, ces inégalités, inexistantes, hier,
En la traversée de l'âge des cavernes à l'âge de pierre ....
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