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Expéditeur Conversation
Larry
Envoyé le :  2/6/2011 23:24
Plume d'or
Inscrit le: 9/4/2008
De:
Envois: 698
.
.../...

Jim jeta un œil noir à l’adresse d’Anne-Marie, tandis que son père refermait discrètement et prestement la porte de la chambre.

Anne-Marie tenta une approche, genre belette du matin, mais Jim en regardant sa montre Ă©mit une contestation genre gros ours encore en hibernation : 8H05 du matin !

Anne-Marie se blottit contre Jim, genre pot de colle, parfumé au patchouli… Jim sombra dans un nouveau cycle de sommeil et bien vite des images défilèrent dans son inconscient.


20H, Camping de Javea, Espagne

La troupe de copains s’est réunie autour d’un feu de bois improvisé, la tente de Nash juxtaposait celle de Fred. Les prestations du camping sont sommaires mais les emplacements sont spacieux. La méharie était garée entre les deux tentes. La troupe, au fil des jours s’agrandissait et au dernier recensement rapide, Jim compta approximativement 50 joyeux gais lurons : italiens, français, espagnoles, hollandais… Jim se dit que c’était exceptionnel, un vrai mini WoodStock, il se promit de ne jamais oublier ces instants magiques. Tout semblait aller de soi, chacun riait, chantait et faisait comme si ce feu pouvait brûler jusqu’à la fin des temps.
Il s’assit juste derrière Anne-Marie, appuyant son menton sur son épaule, il pivota la tête et sa bouche effleura son oreille gauche.
Après un temps de réflexion, il voulu dire tout bas « Je t’aime ». Mais bien que mesurer, le ton de sa voix portât un rien trop loin et quelques regards de l’assistance émirent un sourire…
Anne-marie réagit par instinct sous la surprise, comme sous une pulsion de défense naturelle et répondît « Pas moi ! »

Jim réfléchit quelques secondes, puis se dégagea d’Anne-Marie, en silence, alla se placer de l’autre coté du feu, pas même un son, ni geste, ni regard. L’assistance joua l’indifférence.

Jim resta lucide, il fût étonné de tant de sang froid, une phrase tourna dans esprit qui se répétait sous forme d’échos prolongés : « C’est fini ».

Anne-Marie le scruta longuement, Jim ne tentât aucun regard dans sa direction. Au bout d’une heure, il se répéta : « oui c’est bien fini, mais c’était bien… »

Le temps s’était dilaté comme l’on passe d’un univers merveilleux, à celui d’un trou noir, les secondes deviennent douloureuses, la souffrance s’insinuant dans votre âme blessée.

Fred, toujours en leader rasta, s’époumona en disant : « Tout le monde en voiture on va au restaurant, j’ai réservé 48 couverts !
Dans un indescriptible chaos de pieds, de jambes et de bras en mouvements, tels des moineaux, tout ce petit monde se mît en ordre de marche. Autant de voitures que de clans formés. Une sorte de chenille composée de visages juvéniles et en mouvement.

Jim se s’éloigna et en direction opposée de la méharie. Soudain, une main glissa dans la sienne et Anne-Marie, lui fît face, tout en le regardant entre colère et tristesse, elle prononça doucement et lentement ces mots : « Idiot, excuse-moi ! »
Jim machiavélien : « Tu ne m’aimes pas ! Alors tant pis ! »
Anne-Marie : « je n’ai pas l’habitude des je t’aime alors excuse-moi »
Jim : « Tu m’a rembarré et rabaissé devant tout le monde ! », « C’est si honteux que de dire un je t’aime ! Tu es trop fière… »
Anne-Marie « Excuse-moi ! »
Jim de plus en plus machiavélien : « je ne comprends pas ton habitude, mais essayons d’oublier… »

Anne-Marie déposa un baiser fougueux entre les lèvres de Jim et chuchota, genre la fée clochette version lascive : « Si on allait dans ma chambre à l’hôtel ? ». Jim : « Mais c’est à Dénia, il faut 20 bonne minutes de trajet, de l’autre coté du cap ! ».
Anne-Marie machiavélien : « Je te donnerai ce que tu veux… »

Jim : « Comment sais-tu ce que je veux de toi ? ».
Anne-marie : « Je retiens mon désir, tu sais bien... »
Jim : « Oui, j’avais observé, on y va ? »

La route fût longue, sinueuse, l’air de la nuit était moite, les virages nombreux et dangereux, « Roule pas si vite, on a notre temps ! » demanda Anne-Marie.

Il arrivèrent au bout de la place « Genralissimo », un concept de l’époque Franckiste (Jim pensa alors à ces poètes engagés comme Lorca, Machado, …).

Anne-Marie tourna la clé de la porte du hall d’entrée. Ils montèrent à l’étage, un bâtiment un peu sordide vu de l’intérieur. Au 3ème palier, Anne-Marie bifurqua vers la porte de gauche, sortît et introduit une clé différente dans la serrure et la chambre s’ouvrît.

La lune pleine, sa luminosité passant par la fenêtre, l’on pouvait donc facilement faire une rapide description de la pièce, et cela malgré la pénombre : deux lits séparés, un pour Yolande un pour Anne-Marie, un placard latéral remplit de vêtement suspendus et en vrac sur le sol. Trois ou quatre sacs adossé au mûr intérieur et une unique table de chevet faisant séparation entre chaque lit.

Anne-Marie : « La concierge pense qu’on est lesbienne ! » dit-elle en pouffant de rire… « Tu veux bien m’aider à me déshabiller ? »

Sa peau mate, sentait la fleur d’oranger, ses cheveux noirs, lisses, balayait ses épaules nues. Attention Jim est amoureux !
Anne-Marie ouvrît la bouche et remua les hanches en poussant un gémissement d’abandon, Jim se retira juste à temps pour jouir mais c’est ce n’était pas l’essentiel, elle avait donner ce qui représentait le plus pour lui, son abandon simple et véritable.

Il s’écroula sur le coté, il avait mal à la tête et des nausées : trop fatigue pensa-t-il.
« Jim ? Jim ? Tu vas bien ? »
Il s’entendît lui répondre « laisse-moi dormir un peu »
Anne-Marie inquiète resta pratiquement une demi-heure au chevet de Jim, hésitant à appeler un médecin et subissant l’affolement.
Puis Jim se réveilla enfin tel un prince au bois dormant : « Ca va mieux ! On y va ? »
Anne-marie : « T’es trop fou Jim »


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Oubli, vaincre l'addiction.

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