Can'art ansériforme
Au Pied Palmé, dis-moi, aurais-je du canard ?
Baigné sur grande feuille, ortie âcre ou bien verte ?
Un vilain saturnin au venin de bâtard,
Qu’elle m’apportera sur sa tendre desserte ?
Je te parle d’un plat qui coule sous le fard,
Mitonné à la ferme en vrac, en pure perte,
Aux conditions d’un couac, retenu sur le tard,
Et pas d’un gédéon, bandonéon alerte…
Douceur d’un caneton, un ton dessous la gamme,
Ivresse d’un journal, à lire entre les mots,
Sucre trempé d’amour, servante et grande dame,
Qui tire Ă boulet rouge au moindre de mes rots,
Et sous un ciel trop grand, tout constellé d’orange,
M’en bouche encore un coin, de ses œillades d’ange…
Graphène