Feu de camp,
L’écume des vagues diaprait le sable,
Comme un phonème ineffable,
La lune partageait cet instant azurant,
Par ses rayons provocants et alléchants.
Tous autour de ce feu de camp,
Attendions ce moment placidement,
Pour enfin les voir, elle et Lui apparaître,
Et nous agréer de leurs romances de maîtres.
De leur roulotte ils vinrent illuminer,
Par leur grâce, leur simplicité, leur humilité,
Frissons assurés, par le biais de cette décence
Naturelle, sans devoir prouver leur existence.
Lui, cheveux longs, grisonnants et luisants,
Serré dans son habit, d’aficionado, noir et blanc,
La guitare, épaulée, pendante sur son flanc,
Avec allure fière et grave, comme un amant.
Elle, cheveux effilés, noirs et brillants,
Habillée de rouge, couleur feu,
Saillante par ses attraits convaincants,
Pour nous conduire à être songe-creux.
Le reste ne sera pas conté,
Il faut s’inonder, ouïr pour appréhender, savourer
Cette émotion d’idyllique ambiance,
A nous faire jouir d’incandescence,
Par la résonance et leur mode d’existence.
Antoine
A la mémoire de Manitas de plata
Musique :Manitas de plata ( Rumba des Launes)
Launes : En camargue front de mer et étang, la ou se dressent
les cabanes des gardians.
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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