Poème du matin
Tendez donc votre main
que j’y dépose demain.
Lisez donc dans ses lignes
ce que dessinent les signes.
Tendez donc votre oreille
que le rossignol s’égosille
Écoutez donc ses sons
ils forment le diapason.
Tendez donc vos lèvres
que j’y apaise ma fièvre.
Savourez donc cet instant
il est pour les gourmands.
Tendez donc votre cœur
avant que je me meurs.
Battez en duo avec moi
qu’il soit tout en émoi.
Phildor
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie