.
La fronde des heures comme un labeur
Ose une candeur, un petit rien de douceur.
Longue traîne invisible du temps paisible,
Le balancier impassible d’une cadence ostensible
Fredonne un air divin dans un arc angevin,
Pulsations frénétiques d’un frisson hérétique.
Que le javelot d’Achille me perce le cœur !
Que le ciel me foudroie dans la douleur !
Du ventre des catacombes une sinistre odeur !
De la bouche de la terre une triste pâleur !
La couleur ronde de tes yeux emplis d’éclairs
Enveloppe l’axe temporel de mon âme claire.
De silences en vacarmes extra pendulaires
Ma bouche glisse entre tes seins globes lunaires.
Lier le baiser au rythme des milliers d’instants
De musique fragmentée en plaisirs consistants.
Comment saisir la perle blanche de tes hanches ?
Comment prédire la venue du désir qui m’étanche ?
Expulsant d’un seul souffle toutes les étoiles
Du cercle polaire et portées aux nues de la toile.
La fronde des heures comme un labeur
Ose une candeur, un petit rien de douceur.
Longue traîne invisible du temps paisible,
Le balancier impassible d’une cadence ostensible
Fredonne un air divin dans un arc angevin,
Pulsations frénétiques d’un frisson hérétique.
---------------- Oubli, vaincre l'addiction.