Faire des claquettes les pieds nus sur le cul d’une bombe

Attendre
Toute une vie
Pour s’étendre
À la fin de l’histoire
Dans un trou à rat
De quoi filer
Une paralysie
À toute une école de Samba
Autant faire boire
De l’eau minérale
À une fanfare municipale.
Au terminus des allongés
Je n’étais pas pressé
D’être dans les premiers
Il y a des lignes de départ
Que l’on franchit
Un peu en retard
Le bandeau
Sur les yeux
À colin maillard
Comme un veau
À l’abattoir.
Je n’étais pas pressé
D’être un vieux
Jeune trépassé
Muré dans le noir
Alors je n’ai rien trouvé
De mieux
Que de faire des claquettes
Les pieds nus
Sur le cul
D’une bombinette
De vingt-huit ans
Susceptible
D’exploser
À tout instant
Et de m’envoyer
Gicler
Les boyaux à l’air
Dans la stratosphère
Je n’ai rien trouvé de mieux
À faire
Que l’Amore
Et des aumônières
Forestières
En attendant Dieu
Et ses prières
Demain la mort
Un peu
Vieux jeu
Me sautera
Aux yeux
Comme un rat
Dans une vie
Remplie
De bals
De sourires
Pleins de dents
Qui se déchireront
Comme des confettis
De carnaval.

Poème surprenant de son titre à sa chute

un poème surprenant un style original et riche d'imagination des mots qui nous sautent a la gorge et nous explosent au visage

j'ai adoré

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Merci Luzdelsol je dois avouer que quand j'ai reçu ce message ma journée a été illuminée par cette lumière du soleil venue d'Espagne...je suis heureux d'avoir pu te prendre et te surprendre...
Bonne journée
à bientôt j'espère
arno