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Les anges cannibales ont déposé de l’amertume dans mon âme,
Des timbales martèlent à mes oreilles l’infortune où je me damne.
Le ciel par la fenêtre dépose de l’acre fumée venue de l’aurore,
Des canons de lumière aspirent mes pupilles hors du décor.
La danse chamanique de l’astre solaire rythme en cadence,
Le délire époustouflant de mes synapses épousant la décadence.
Le bras de la gravité assomme mon corps d’infinitésimales étoiles
A mes chevilles gisent des lianes terrestres liées dans une toile,
Ancre pesante de mes chaînes saumâtres engluées d’écume
Ligatures cousues sur le cœur d’une coque en pierre d’enclume.
Soudainement des solitaires scintillent de milliers de carats,
Au tréfonds de la nuit glauque un espoir en habits d’apparats,
Mon éternel tunique d’amour ceint de sa couronne de roses
D’un baiser de lave volcanique émit du cristal des ecchymoses.
L’aube étreint mes lèvres encore assoiffées de lune céleste,
Quelques perles en longs colliers à mes joues se délestent
C’est un chant sacré venu de mes cris d’enfant désespéré,
La corolle des prières vacille dans les échos du vent espéré.
Les anges cannibales ont déposé de l’amertume dans mon âme,
Des timbales martèlent à mes oreilles l’infortune où je me damne.
Le ciel par la fenêtre dépose de l’acre fumée venue de l’aurore,
Des canons de lumière aspirent mes pupilles hors du décor.
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Oubli, vaincre l'addiction.