Son fer retentissait quand la rêne en semonce Ralentissait son pas qui nous servait d’annonce, Puis il apparaissait en tirant la ridelle Qui tintinnabulait de bidons pimprenelles.
Alors de toute porte nous les enfants d’alors Avec son pot en terre ou bien sans assiette même Sortions dans sa lumière quand il criait bien fort : « Ils sont bons mes p’tits cœurs, mes p’tits cœurs à la crème ! »
Pourquoi tant de ferveur aujourd’hui disparue ? Bien sûr qu’elles ne sont pas toujours bien malheureuses Nos vies sans petits cœurs et sans rien dans nos rues ! Encore faudrait-il qu’elles nous soient plus rieuses !