Notre humanité ; notre sésame - Ce poème est dédié à Zoheir ainsi que toute mon amitié.
Comme le ciel embrasse la terre
Zoheir, tu embrasses la poésie, l'art
Si rare devenu que réscucité, éphémère
Et brillant comme une pièce d'argent, en l'air
Du temps, troublé par tant de tourments,
Adoubé par ses détracteurs, innombrables,
Des hommes du présent qui ont prêté serment
Afin d'abîmer ce monde en d'improbables
Promesses, tarissent la sève de l'art
En apposant d'imposantes étiquettes
En d'impressionantes mémoires,
Dressent et fusillent au pilori les esthètes
Fiers, ne savent l'admirable, l'inouie, piégés
Dans d'innombrables égarements,
Incapable d'aimer, le coeur dans
D'impitoyables calculs emprisonnés
Pendant que s'élève, transcendante
La beauté de la vie, son infinie poésie
Par laquelle tu t'ériges, d'une puissance,
Te hisse ; admirable, sensible, étonnante,
Brillante plume que la tienne, mon ami,
Source d'apaisement, humaine, sincère,
Elégante, incisive, capable aujourd'hui
Du miracle éblouissant que vérités amères
Détiennent en leur sacrement ; limpide,
Vive, ton inspiration, Zoheir provient
Des temps anciens où tes racines humides
Jaillissaient, sous le vent, en ce lien
Plongeaient en terre comme en nos âmes
Pour dire le triomphe de notre humanité ; notre sésame.
Ce poème est dédié à Zoheir ainsi que toute mon amitié.
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