Saint Valentin

Cela fait plus de soixante ans
Que je n’oublie pas cette fête
Et, quand j’y pense maintenant,
J’ai des souvenirs plein la tête.

D’abord ce fut l’adolescence
Et le cadeau de pacotille
Que j’offrais selon mes finances
Pour pouvoir embrasser la fille.

Pendant mes années de jeunesse
J’offrais un féminin présent
Et pour dire « Amour et Tendresse »,
Des fleurs et un baiser brûlant

Marié, c’était le bonheur.
Pour commencer, un repas fin,
Roses rouges, bijou de valeur,
Et pour finir, un gros câlin.

Maintenant, financièrement,
Je peux offrir fleurs et bijoux
Mais me manque terriblement
La femme pendue à mon cou

On dit que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et tant que financièrement tu peux, ne t'inquiètes viendront vers toi les 'pendentifs'

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ce poème m'a ému!
des mots du coeur!

tout mon respect popa!

gérard dit croupia

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire

Bonjour Popa, un bel hommage à la femmme que tu as aimé et que tu amus.
Merci pour ce joli et profond partage.
Mon amitié.

Capricorne