De la mesure de nos forces.
Néanmoins le jour ne s’était pas encore levé que nous
fûmes attaqués alors que nos troupes avaient
à peine récupérées de leurs efforts et cuvaient,
pissaient leurs dernières souleries, nous vîmes sous
les étoiles, Dieu merci, et le clair de lune apparaître dans le
lointain ce qui ressemblait tout d’abord à une flottille de
vaisseaux ibères, quelle félonie, nous étions des leurs, mais
alors Titus dans sa folie avait donc réussi à corrompre les
corsaires pour lesquels nous avions tant donné
durant nos périples passés car c’est une véritable armada
qui s’aligna devant les plages de Caterta.
L’impétueux ignorant avait donc envoyé
son avant-garde afin de tâter notre ligne défensive maritime,
qu’à cela ne tienne, nous bondissâmes, jaillissâmes
sur nos chaloupes, où s’éveillèrent la colère des
nôtres, qu’une fougue, une hargne, un dédain et
une férocité sans précédent vinrent affecter en un mouvement
si virulent, si preste et si habile, conforté par le renforcement
de nos arrières, qu’ils se trouvèrent avant que le soleil
ne soit levé en rang de bataille formant une ligne de front telle
que nos vis-à -vis durent trembler en découvrant nos
deux cent gallions, nos vaisseaux amiraux et nos
galères transformées par le renforcement de leurs
coques, en de si rapides embarcations par
nos forgerons qu’elles vinrent contourner et prendre bientôt
en tenaille les trois cent navires ibères
qui nous faisaient face.
Nous comprîmes bien vite que nos adversaires
avaient été informés de la mesure de nos forces
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