Il y a la voie lactée
Celle qui coule, qui roucoule, s'enroule
Au sourire d'un nuage assoiffé
Noyant le regard au firmament
D'une terre inconnue.
Il y a la voie du coeur
Où les nuits se meurent
Sur des poussières d'étoiles
Comme des flèches d'or frissonnantes
Au souffle d'amour.
Il y a la voie de garage
Si on veut rester sage
Sans froideur ni chaleur
Écoutant siffler le train
Et la vie sécoule.
Il y a aussi la voix qui murmure
En tendresse partagée
Pour se donner une demeure
Une habitation poétique
En parole et en raison
Au dire de l'être
Pour s'empêcher de souffrir.
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Dieu que c'est intense l'existence quand ça veut. Si seulement ça voulait plus souvent.
[Jean Dion]