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     Les Paradis Artificiels
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Expéditeur Conversation
yewtrees
Envoyé le :  4/3/2011 19:00
Plume de satin
Inscrit le: 2/3/2011
De:
Envois: 12
Les Paradis Artificiels
Des ombres dans des rues baignées de sang
Sadisme mélancolique qui inonde le temps
Le charme perdu des filles de l'Est
Hommes d'affaires et leur noire veste
Oubliés d'hier perdus de demain
La ville qui déverse ses flots de chagrin

Masques sur le visage d'un enfant
L'odeur de l'asphalte balayée par le vent
Cerveaux guidés par la diffusion d'images
Le serpent qui se faufile jusque dans sa cage
Vieillard aux yeux qui n'ont jamais rien vu
Et l'urine puante qui déborde de l'avenue

Langueur intemporelle jusqu'à la délivrance
Différents chemins fuyant dans le même sens
Jusqu'à un point de non retour
Et l'exil illusoire que nous offre l'amour
Pour dans ce monde disgracieux retourner
Et voir deux âmes ingénues enterrées

Certains s'enfoncent alors dans les abysses d'absinthe
Où la joie entrevue n'est que tendre feinte
Tant l'enfumement de tes songes est rapide
Vrefs adieux à une vie que l'on dilapide
A admirer des visages filiformes et intouchables
Depuis un balcon autrefois fait d'érable

Nulle musique dans les rues de Paris
Le violoncelle désaccordé de la jeune fille
Les cris de gamins qui naissent fatigués
Jetés dans une vie qui aurait dû avorter
"Et la foi, vous n'aviez qu'à l'avoir!"
Et l'argent, on n'avait qu'à l'avoir?

Bords de mer lugubres et empestés
Marins aux casquettes baissées et bouteilles levées
Cap vers le Nords en glissant sur l'espoir vert
Car on a plus rien de mieux à faire
Et pourquoi retourner dans ce taudis qu'on appel maison
De toutes façons, c'est comme le reste, ils le prendront

Argent, pouvoir et hypocrisie qui règnent dans les jardins suspendus
Comme des démons luisants et leurs ongles crochus
Les fleurs dans leur pot sont toutes fanées
Le balcon est vide et la fenêtre fermée
Fin de la rêverie de prochains jours heureux
Et seules restent des âmes vagabondes loin d'erewhoN l'harmonieux

C'est pourquoi il m'ait plaisant de rejoindre l'artificiel
Rêves, accords, chanter mon propre ciel
Allongé dans un jardin de roses rouges et d'ivoire
Parfum d'encens et sons de vieilles guitares
Et toi, comme un songe ravivé
Dans mes bras que tu n'aurais jamais quitté

Abdelkader
Envoyé le :  4/3/2011 22:54
Plume de platine
Inscrit le: 31/12/2006
De: Chlef / Algérie
Envois: 7615
Re: Les Paradis Artificiels
Amère réalité, je me retrouve mieux dans la dernière strophe, en effet il faut énormément de rêves et d'imagination pour se frayer un chemin de joie parmi ce triste monde...
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