L’inexpugnable force me pousse sans cesse
Doux Ă©lan de feu !
Me précipite aux bords de ta coupe d’ivresse
Reflétant tes yeux.
Ulysse, en son temps, obtint le soutien d’Hermès,
Messager des dieux,
Stoppant le maléfice de Circé la déesse
Gagnant tous ses vœux.
Mais hélas ! Je ne suis qu’un pauvre hère en détresse,
Au cœur valeureux.
Point de moly, pour déjouer l’enchanteresse
Aux sorts facétieux.
Je veux bien vivre en son palais oĂą le temps cesse
-Pouvoir mystérieux-
Sa course comme ailleurs, altérant sa vitesse,
Un monde entre-deux.
Ainsi donc, pourrais-je, approcher la prĂŞtresse
Poison délicieux
Laissant s’insinuer la toxique allégresse
Au système veineux.
Aux effets …collapsus, ton venin, Ô diablesse !
Sombrant peu Ă peu
Me glaçant à p’tits feux, à ta peau de princesse
D’un froid amoureux.
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A.S.I.C.S.
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