"Craintif, sur quelques braises fumeuses
Lorsque l'hiver s'affiche gourou dehors,
Restait le dard, qui décoiffait les rieuses
Flammes du feu te refroidissant le corps.

Majestueux, en ton grand cœur de femme
Quand les vents dulcifient leurs vigueurs,
Redevenait l'amour, qui recherchait l'âme
L'acclamant des profondeurs des torpeurs.

Tu dormais sous les ailes des rêves oints,
Quand la nuit t'en offre l'idylle du somme ;
Tu partais rallumer tes recoins avec soins
Quand ces rêves te rendent ton bel homme.

Tu recouvrais ces instants comme un ange
Quand la lune étripe le ciel dénué d'étoiles ;
Tu dénudais l'aveugle routard qui épanche
Ses larmes de fines mains, en menant le bal.

Et il ne disait rien devant tes réviviscences
Comme il ne voyait que du cœur les yeux
Qui s'ouvraient subitement devant l'errance
Que libérait la lune des geôles des belliqueux.

Vénus se taisait et paraphait vite son retrait
En l'absence que remplissait après l'aube ;
Morphée repartait gire entre les fleurs du pré
Avant le lever du soleil sur l'écorce du globe.

Et sur son lit mouillé, se réveillait l'éprise
Qui voyageait sous les ailes des rêves longs,
Lentement telle une fleur sous l'infime bise
Que dulcifiaient les vents des vieux monts."

Bonsoir paquerette
Magnifique poéme !
Amitiés
Zoheïr

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L'amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c'est une flamme qui
étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c'est une mer
qu'alimentent leurs larmes.
William Shakespeare(Roméo et Juliette).

la paquerette mérite peut-être plus qu'une reprise mais mon autorisation passera avant tout.
je vois que je ne republierai pas ce poème que j'ai déjà déposé ailleurs
pour te l'offrir sincèrement.

Amicalement.

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On ne peut grandir que dans les yeux de ceux qui veulent nous voir grands.
Farid khenat