L'Ă©ducation sentimentale.
En effet je devais apprendre à désaimer
C’est-à -dire oublier cette folle aventure
OĂą je me consacrais Ă suivre des reliures
OĂą se creusait mon art Ă trop confectionner.
Il n’est pas douteux que les empruntes du mal
Dont m’assigne son cœur se perdent en des vallées
Où il serait doux et agréable d’errer
Comme un pécheur tenté par un fruit idéal.
Et de ce fruit vermeil, cette féminité
Si malicieusement, sciemment évertuée
S’arrange en volupté, se disperse en remords,
Ceux d’un cœur froid, épris des passions de son corps.
Ainsi de bonne foi il est vraiment plausible
De constater l’ardeur que je rendais possible
Qu’aussi bien le talent y gagnait en prémisses
Dans l’investigation d’humeurs bien plus propices.
Finalement il sied qu’à l’écart du système
Se prononcent des fables dont l’absence de schèmes
Troublent encore la routine de l’orgueil déplaisant
Des agents du désordre dans l’honneur des tourments.
En outre il est certain qu’une femme effrontée
Ne puisse donner d’accès à la félicité
D’un bonheur illusoire où miroite un soleil
Sur des ombres bien calmes quand sonne le réveil.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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