Le ciel peut s’ouvrir de joie : je m’en moque.
Tu es mort et mon esprit se bloque
Sur des larmes futiles, dérisoires,
Stériles que la foule foules, puisqu’elles sont dérisoires.
Je t’ai rencontré au plus bas de mon moral.
Je voyais que la misère
Toi aussi, ne te ménageais guère.
Nous nous isolâmes alors dans un monde « automnal ».
Un jour d’école buissonnière, un homme nous abordait,
Il nous fit un laïus sur une substance à inspirer,
Pour ne pas dire « sniffer ». Depuis la cocaïne nous possédait.
Nos vies se dégradèrent à force d’en respirer.
Elle su nous tenir compagnie durant
Cinq ans.
Puis tu fis une overdose. Nous étions dans notre « cache ».
Le monde, de ces petits drames, s’indiffère. Leur petit quotidien les rend trop lâche !
Alors par amour, j’ai consommé les dernières doses, sans que ce monde le sache…
Ultime
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".