Oh ! blessé par l’amour de sa mère
Et avec cette triste odeur si amère
Se réfugie- t-’il dans l’océan de sable !
Pour retrouver le silence raisonnable
Enfin, la paix loin de ses mots violents
Qui déchirent la tendresse dans son élan
Quand le vent souffle sur les lèvres séchées
Sa sèche le protège loin de l’ennemi caché
Oh ! le scorpion s’agite sur le sol chaud
Et la vipère se faufile dans son cachot
L’enfant assoiffé s’épuise avec la chaleur
Dans son boubou blanc, crie- t-’il la douleur !
Enfin ! un chameau esseulé vient le consoler
L’enfant heureux monta sur son dos bosselé
S’endormit- t-’il au fil du voyage jusqu’à l’oasis
De Timia où des pamplemoussiers au délice
Accueillent l’enfant des sables dans un univers
Magique où des orangers, grenadiers sont fiers
Alain JANOCHA
Note : L'oasis de Timia est situé au Niger
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