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L’horloge du temps vomit le spectre des heures,
Le balancier avance son couperet de malheur…
Danse des instants macabres aux tréfonds des pleurs,
Comme une peau de chagrin se fond et se meurt.
Eve sous l’arbre des péchés délivre son cœur,
Ultime fragment de la saison du bonheur.
Le serpent des mensonges dans la chaleur,
Arbore le sifflement de l’hypnotique pâleur.
La barque intemporelle guide le passeur,
Sur le fleuve illusoire des âmes sœurs…
Des aiguilles acérées accueillent les clameurs
Du feu des enfers liés aux fiels des tumeurs…
Haranguer les soleils qui irriguent la douleur !
Former dans la nuit des cris comme un hurleur.
Les fantômes du jour hantent l’esprit ciseleur
Des rêves d’enfant enterrés sous un tas de leurres…
Un saule boit l’eau noire de ma vie de voleur,
La paume de mes mains se calcine au brûleur,
Des écorchures gravées sous mes doigts cajoleurs.
L’horloge du temps vomit le spectre des heures,
Le balancier avance son couperet de malheur…
Danse des instants macabres aux tréfonds des pleurs,
Comme une peau de chagrin se fond et se meurt.
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Oubli, vaincre l'addiction.
