Aiguisez les aiguilles, activez les avares !
L’Europe saigne, quand mord du coté de ses hanches
La bĂŞte sans sommeil du vorpale regard
Rassemblez les devises avant qu’elle ne l’épanche.
De tout votre arsenal, éveillez les chimères !
La haine, la peur, l’avarice pour ces tendres
La perte en propagande qui berce l’atmosphère
Demandez aux crieurs, si des bouches sont Ă vendre !
Des récoltes de blé, qu’on en rafle les graines :
Ô peuple bien aimé qu’à la fin tu dépoches
En ressentant l’ampleur des famines qui trainent
Ă” saine Ă©conomie, grand calmant aux reproches
Que vous soit cet honneur d’agrandir les blessures
Des bandits, Des brigands, militant dans la peine
Qui disent l’occident, d’une corruption sure
Visitez leur foyer surtout leur bas de laine
Allez cochers de l’or, que roule le carrosse
Fouettez de vos idées la misère des enclaves
A fermer aux ruelles les échoppes et négoces
Que plein soit le pillage, n’en oubliez mes braves !
Encore fils d’épouvantes, sans plus de retenue
Tirez les bien-pensants et révolutionnaires
Leur troupeaux est gĂŞnant , descendez les Ă vue
La justice a du cœur et sait se laisser faire !
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Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM