Il est un œil, transfuge de ses états où rayonne le nombril : satisfaction de soi.
Sourire prétentieux et port de tête imbu. Etre le meilleur :
Vains mots ou vanité ?
Satisfaire son ailleurs ; piédestal ; couronné.
Les autres sont-ils tremplins où je puisse me hisser ?
Je ne tolère qu’on jouisse ou juge à mes dépends !
Ainsi va la Pensée, en des esprits divers.
En une pluie acide, acerbe est le mépris : il tombe en averses
Du filtre de l’Orgueil.
Narcisse l’avait démesuré, le buvait en paroles.
Il s’estimait si beau ! Sa verve s’est écoulée…
La fougue est qualité, mais nous sommes tous uniques.
En quoi rivaliser ? D’intelligence ? De beauté ? D’ambition ?
On lutte pour ses chimères, ses rêves : disparates envolées, puis chute…
Le mal va se relever, prétendre à ces instants
Où l’insomnie réveille le soufre, le sexe ou l’argent.
La gloire éthérée, dans ses limbes labyrinthiques, incite au lacrymal.
Contrepoids : modestie est drapeau d’un vaisseau de l’oubli.
Un excès d’importance personnelle semble être la loi !
Urgôli, je souris car ton portrait, le voici !
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:oops: