Corne de brume,
Cornet posthume,
Se consume,
L'absence d'un toi,

Corne de brume,
Ce corps,
Dont j'hume,
L'essence,
Me mène aux aboies.

Il fut un temps,
Tampes
naguères,
Fébriles,
Et audacieux,
Se germait le printemps,

Et tout autant,
Tous ces tirs
Ces tampons
Fragiles,
Et inhumains,
Se brisaient mes tympans.

Corne de brume,
Carnet posthume,
D'un soldat,
Qui se batait
Sans son toi,

Corne de brume,
Cette carne
De plume,
Cette pluie,
Dépression qui me noie.


Malyce.

Bon jour Malyce,

Diantre, c'est beau, c'est du cristal !
J'aime cette allure des mots surfer
Sur les vagues rugissantes, rafales,
Qui du phare vous êtes... la vocale !

Max-Louis

Un joli poème qui ne restera pas dans la brume !
J'ai aimé cette cascade de mots !
Amitiés

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EvE-LyNe

Merci Max Louis et Eve-Lyne, j'ai été très touchée par vos commentaires à mon poème en corne de brume, qui s'amuse, qui se muse...

Amitiés poétiques,


Malyce

bonjour

corne de brume

vos mots se consument

aux quais des brumes

au crachin qui enrhume

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Une pimpante cascade, sans brume! Amitiés

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

Nobody, Jeanluc et Bamcar: merci pour vos commentaires poétiques et encourageants qui répondent à l'appel de cette corne de brume...
Le brouillard
se dissipe peu à peu,
Brouillard,
Brume de voeux...

Amitiés poétiques,

Malyce.