Quand la lourdeur étend son aile vengeresse
Sur un corps où l’esprit s’engourdit, indolent,
S’étiole en penchant son visage au pas lent
Qu’imprime l’abandon qui s’offre à la caresse.

Nous naufrageons, bateaux, ivres sous la paresse,
Brisants des longs éveils dont le flot turbulent
S’écume, se blottit et s’en va, corpulent,
Se boursoufler un peu aux vents de la tendresse.

Nous gondolons, repus, nous étalant, sereins,
Gardant tout contre nous, enfants, au creux des reins,
Ce qui nous rend heureux et ce qui nous encombre.

Paresseusement pris ; d’horizontalité,
Nous nous laissons couler. L’horizon alité
Baille en étirant loin sur la terre… son ombre.



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"La poésie est la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille". - Alphonse De Lamartine

la sieste est précieùse, pas seùlement poùr les enfants, ce pome en donne ùn coté apaisant et réconfortant, j'ai aimé,


yann

un moment apaisant en tes mots
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Un plaisir de lecture similaire à celui que nous procure la sieste !

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deux pas sages

Un très joli poème à lire ...juste avant la sieste...pour mieux s'abandonner...
Amitiés
Joëlle

Bonjour Le Balladin, une bellle sieste qui me rappelle les après- midi ensoleillées de ma provence natale.
Mon amitié.

Capricorne